Peinture acrylique sur toile, spray, collage

Dimensions :  100 x 80 cm

Pierre Guiraud, linguiste réputé, écrit en 1978, le dictionnaire historique, stylistique, rhétorique, étymologique, de la littérature érotique. Le langage de la sexualité en  6000 pages !
Certes l’ouvrage date du siècle dernier, mais la femme existait déjà, non ?
Certes, LE mot livre ou LE mot ouvrage sont masculins. Mais ici, le sujet ne serait-il pas mixte ? Et pourtant, la voix des femmes est inaudible dans ce récit de la tradition érotique.
Aucune page n’aborde le sujet du désir des femmes !!!
Nous restons donc les seules réceptacles du désir,  fantasmé de l’homme. Étant présente dans la sexualité que comme des êtres se devant de répondre et prodiguer du désir aux mâles.

Les femmes n’aurait-elles aucun désir !!!!
La femme n’a jamais, depuis la fin de l’ère préhistorique, été considérée comme ayant la pleine maîtrise d’elle même. Un préjugé tenace pèse sur les femmes qui expriment  leurs désirs, leurs capacités intellectuelles, leurs jugements, à l’égal des hommes.
On y voit un désordre, une menace pour l’idéal amoureux promis par la culture dominante patriarcale.

L’homme est un créateur, la femme est une créature.

Les femmes sont encore éduquées pour se conformer au désir d’IL plus que pour satisfaire leur propre désir, que la norme sociale continue de brider. Le corps et l’érotisme féminin reste présenté comme devant correspondre au désir masculin auquel il demeure subordonné.
L’apparence d’une femme doit  toujours avoir la priorité sur ses sensations.

Et vous savez quoi ? ET BIEN LES FEMMES ONT DES SENSATIONS ET DES DÉSIRS COMME LES HOMMES. Incroyable non ?