Hormis Jeanne d’Arc, l’histoire de France fait peu cas de femmes au combat.
Au Japon, elles sont légions. Combattantes aguerries, armées d’un courage sans faille et du même sens du combat et de l’honneur que les hommes.
L’épopée de ces guerrières d’élites fait partie de l’histoire de l’archipel.

Alors Tomoe GOZEN légendes ou réalité ? Peu importe, car les noms de femmes samouraï ont traversé les siècles et elles sont reconnues, aujourd’hui, à part entière par le pays.
A la différence de notre repaire à camembert, où le béret l’emporte sur nombre de gentes dames qui ont pourtant été de vraies chevalières. Et où peu de femme ont gravé de leur sceau le panthéon des héros de guerre !

Ainsi, qui connaît Blanche de Castille (1188-1252), Marie Marvingt  (1875-1963), Daniele Casanova (1909-1943), … héroïnes françaises, qui toutes à leur manière, ont su être aussi valeureuses et méritantes que leurs conjoints velus et qui, d’un coup de baguette nationale ont été généreusement effacées de nos manuels d’histoire au profit de figures masculines.

Quant à Tomoe GOZEN, elle vécut dans la 2nde moitié du 12ém siècle, à une époque historique tumultueuse, où l’affrontement des clans Taira et Minamoto pour le trône impérial ensanglantait le Japon tout entier. Tomoe était la concubine d’un Minamoto…
Le roman historique racontant le geste des héros de cette guerre note le contraste entre sa beauté, sa peau diaphane, ses traits délicats et son caractère d’amazone que rien n’arrête, d’archère et de sabreuse hors du commun.

A elle seule cette guerrière valait 1000 hommes …

Source : le japon des femmes du IIem siècle à nos jours
édition nuinui (www.nuinui.ch)