Aujourd’hui je ne vais pas vous parler du coté glamour de Lou l’artiste, qui en ce moment, se complaît dans un fog de térébenthine musquée, de vernis atrophié et de liqueur de céramique en perdition. Certes y a des effets positifs : moustiques empaludés et frotteurs vicieux tombent à 20 mètres. Mais même si c’est pour SACRÉes NaNas tout n’est pas rose non plus. J’ai chopé tellement de dartres que je fais de l’ombre aux points de Yayoï Kusama. Il va falloir que j’me dégotte une doublure pour mon vernissage .

Revenons à today ! Laugistique ! Le lieu qui accueille mes NaNas est encore en travaux. Donc à j-7, on a posé les cimaises sur des murs blanc immaculés, entre 2 peintres affairés, et un trop plein de cartons en manque de déballage. Du coup, même après 2 verres de rhum, difficile de se projeter pour la scénarisation d’autant que la moitié des cimaises reste à poser et que la date de fin de travaux se joue encore à pile ou face. Mais je reste positive pendant que je liquide ma troisième pochette de molotov (les marqueurs pas les cocktails) sur une œuvre qui va aborder les féminicides.